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Les comptes du passé

Les comptes du passé

Annick KIEFER

Anne a trente ans. A la mort de sa mère, elle retourne vivre dans la maison familiale, auprès de son père, sujet à des troubles du comportement qui ont, de tout temps, imprégné le foyer d’un goût de cendres et consumé toute joie de vivre.

Elle porte en elle, depuis l’enfance, des questions avortées qui exigent désormais des réponses : pourquoi son père a-t-il brutalement rompu le lien, pourtant profond, qui l’unissait à Tante Jeanne ? Quel est ce mensonge à l’origine de la fragmentation de la sphère familiale, de l’équilibre paternel qui oscille, depuis, entre abysses et firmament ?

Dans le besoin de comprendre, de renouer les liens rompus, de reconstituer le puzzle, Anne recueille des confidences, les extirpe des âmes blessées dans l’espoir de soulager son père et d’enrayer, une fois pour toute, le cycle infernal de la roue du destin.

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Genre : Littérature Langue : français
Sous-genre : Roman Sortie : 19 mai 2019

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Biographie

Annick KIEFER

Née à Mulhouse en 1963, dessinatrice de formation, Annick Kiefer se consacre désormais à l'écriture. Dans un premier temps, elle n'a osé que les textes courts, comme des nouvelles, des paroles de chanson. Son premier roman, "le carnet de Lili", a été édité par les éditions Nouvelles Plumes en 2012, puis par Pocket en 2015. En 2014, il a remporté le prix "Lions Club International" pour la région Est.

Depuis, Annick a publié trois romans:

-A la frontière – Malgré eux
-A la frontière – Ce qu'elle a fait d'eux
-A la frontière – Les comptes du passé                                                                           

Trois romans pour, à partir de faits réels, plonger le lecteur au cœur de l'Histoire singulière de l'Alsace.                                                                                                                                   

Dans la Préface du Tome 1, Marie-Claire Vitoux
Maître de conférences honoraire en histoire contemporaine à l'Université de Haute Alsace, 
Membre du Centre de Recherche sur les Economies, les Sociétés, les Arts et les Techniques.(CRESAT),                                                                                            écrira: 

 "La guerre a blessé l’Alsace, l’immédiat après-guerre aussi avec ses femmes tondues, avec ses profiteurs impunis, avec ses résistants de la toute-dernière heure, avec ses « survivants-revenants » de Tambov. Devoir donc de vérité(s) que ce devoir d’histoire… Or, le discours de vérité peut être tenu par un roman, fictionnel par définition. Les historiens des totalitarismes savent, plus encore que ceux des autres périodes, que leur écriture est impuissante à rendre justice à  toute la complexité des destins et à rendre compte des souffrances individuelles et collectives. Alors, oui, le roman peut être un autre discours de vérité, il permet par ses personnages insérés dans la Grande histoire de donner à ressentir des vérités humaines qui échappent à tout discours scientifique. C’est ce que réalise Annick Kiefer dans son nouveau roman. Elle brosse une fresque alsacienne où les destins entremêlés de ses personnages donnent à voir sur trois générations les blessures collectives qui ont empoisonné la région depuis 1870. Le roman contribue, par la finesse des portraits individuels, à faire connaître à la France une part de la vérité alsacienne. Les émotions que le lecteur ressentira à la lecture seront le vecteur d’une meilleure compréhension d’une région dont la différence ignorée ou niée est depuis trop longtemps source de tensions et de divisions du « corps » national. Ce roman prend sa part, une belle part, dans l’accomplissement du devoir d’histoire." 

 

 

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